Probabilités discrètes

Comme toujours, l'infini n'existe pas en vrai. Toutes nos probabilités seront sur des univers finis.

La probabilité $P$ est uniforme si $P(x) = \frac{1}{\vert \Omega \vert}$ pour tout $x \in \Omega$. Par défaut, toutes les probabilités seront uniforme.

Un évènement $A \subseteq \Omega$ est de probabilité $Pr_P[A] = \sum_{x \in A}P(x)$. On a :

On omettra la probabilité $P$ et écrira $Pr[A]$ à la place de $Pr_P[A]$ s'il n'y a pas d’ambiguïté.

Les événements se manifestent via des variable aléatoire $X$, définies telle que : $X : \Omega \rightarrow U$ ($U$ quelconque a priori). On note alors :

Une variable aléatoire sera dite uniforme si $Pr[X = x]$ est une constante pour tout $x \in U$. On la notera $X \xleftarrow{R} \mathcal{U}$

Deux variables aléatoires $X : \Omega \rightarrow U$ et $Y : \Omega \rightarrow U'$ sont indépendantes si les évènements qui les dirigent sont eux mêmes indépendants : $Pr[X \in V, Y \in V'] = Pr[X \in V] \cdot Pr[Y \in V']$.

En sécurité, on aura typiquement :

Ou, si l'on s'intéresse à un couple $(m_0, m_1)$ de deux mots de longueurs $L$ :

TBD : deux trucs qui bougent avec le "sachant B"